Jean d'Ormesson et le département de la "Haute-Sarthe"

Publication du jeudi 1er octobre 2020

Jean d'Ormesson (1925-2017) imagine pour les besoins de son roman Au plaisir de Dieu, paru en 1974, un département imaginaire, la Haute-Sarthe. Composé sous la forme d'une chronique, le roman a pour thème les heurs et malheurs d'une famille, sur fond d'Histoire, depuis les croisades jusqu'au milieu du XXe siècle.

 

Au plaisir de Dieu, 1974

 

   Voici ce que le narrateur écrit dans son roman : "Nous possédions un bon bout du département de la Haute-Sarthe, qui est un des plus petits de France". Le département de la Haute-Sarthe apparaît peu dans le livre. Il s’agit plutôt d’une évocation en filigrane, d’un décor lointain.

  Vous pouvez retrouver en cliquant sur le lien suivant un extrait de la participation de Jean d’Ormesson à la Voix au Chapitre, à l’Abbaye Royale de l’Épau en 2008 : https://www.sarthe.fr/la-voix-au-chapitre

En 2015, la médiathèque de La Ferté-Bernard a été baptisée "Jean d'Ormesson". Nommé citoyen d’honneur de la ville à cette occasion, l'académicien avait déclaré à cette occasion : "Maintenant, je suis Fertois et je pourrai dire que mes racines sont à La Ferté-Bernard". 

 

La Gloire de l'Empire, 1971

 

  En 1971, dans un précédent roman intitulé La Gloire de l’Empire, Jean d’Ormesson brosse la naissance, l’essor et la chute d’un empire, en mêlant érudition et imagination, à travers un pastiche de récits d’historiens et l’ajout d’appendices : chronologie, index des noms de lieu et de personne. L’ouvrage obtient cette année-là le Grand Prix de l’Académie française.

   La dédicace suivante s’adresse à un préfet : « Pour vous, mon cher préfet, cette histoire, cette géographie, cette culture et cette politique un peu plus qu’universelles et assez peu semblables aux leçons de nos écoles, avec ma vraie gratitude et mes vœux chaleureux, et en particulier hommage. Jean d’Ormesson ».

 

Un aieul de Jean d'Ormesson : Louis Lefèvre d'Ormesson

 

  Parmi les ancêtres de l’écrivain figure Louis Lefèvre d’Ormesson (1718-1789), premier président au parlement de Paris. Celui-ci adresse ses remerciements et ses vœux à François Ménard de La Groye (1742-1813), conseiller au présidial du Mans et député de la Sarthe à l’Assemblée nationale, à l’occasion de la nouvelle année 1789 : « je suis bien sensible, Monsieur, aux marques d’attention que vous me donné à l’occasion de la nouvelle année. Je souhaite qu’elle vous soit heureuse et qu’elle me mette à portée de vous témoigner la bienveillance de la cour. Je suis, Monsieur, votre très affectionné serviteur. D’Ormesson, Premier Président. Paris, le 28 décembre 1788 ».


Partager sur