Les voeux de nouvelle année

Publication du jeudi 6 janvier 2022

D’après la tradition, les vœux de nouvelle année peuvent être échangés jusqu’à la fin du mois de janvier. En voici quelques exemples, sortis des archives.


Visuel : À l’occasion de la nouvelle année, permettez-moi de vous embrasser, carte postale, illustration de Right, 1918 (Archives départementales de la Sarthe, 2 Fi 4705)

Une carte postale humoristique illustrée par Right relative aux vœux du 1er janvier 1918. L’échange des vœux de nouvel an a connu un nouvel essor avec l’apparition de la carte postale dans les années 1870 et la création de cartes de vœux à la fin du XIXe siècle. Les premières cartes de vœux de nouvel an sont apparues en Angleterre (où est né le premier timbre-poste, dans les années 1840).  

 

 


 

Visuel : London Tower Bridge, carte postale, début XXe siècle (Archives départementales de la Sarthe, 2 Num 38/39).   

Sur cette carte postale britannique représentant le Tower Bridge de Londres entouré d’un bouquet de violettes (fleurs symboles de simplicité et de modestie, d’amour secret), l’expéditrice, prénommée Lucie, envoie ses vœux de bonne année depuis Londres. La carte postale a été postée le 31 décembre 1907.

 


Visuel : le charbonnier, photographie, cliché Georges Jagot, janvier 1912 (Archives départementales de la Sarthe, 23 Fi 1464).

 

Un enfant déguisé en charbonnier (ou en bougnat, c’est-à-dire auvergnat immigré à Paris) présente ses meilleurs vœux pour l’année 1912. Voici ce qui est écrit sur le seau de charbon : « Le bon charbon donne le bon feu. Le bon feu donne la bonne chanté que je vous chouaite pour 1912. Fouchtra ».

 


 

Visuel : lettre d’Étienne Pasquier de Coulans adressée à François Ménard de La Groye, 28 décembre 1784 (Archives départementales de la Sarthe, 10 J 88).

 

Étienne Pasquier de Coulans (1736-1794), conseiller au parlement de Paris, adresse ses remerciements et ses vœux à François Ménard de La Groye (1742-1813), conseiller au présidial  du Mans, à l’occasion de la nouvelle année 1784 : « Accoutumé à recevoir de vous, Monsieur, les premières assurances du renouvellement des vœux dont la révolution des années autorise l’usage, je m’empresse de vous remercier de ceux que vous voulez bien m’adresser, et agréez l’hommage de ceux que l’amitié vous conserve. Ils renferment tout ce qui peut vous être agréable et utile, et sont dictés par l’attachement sincère et par tous les sentiments avec lesquels je suis, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. Pasquier ».

 


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