La Saint-Valentin

Publication du jeudi 10 février 2022

Le 14 février : c’est la Saint-Valentin !

 

Fête des amoureux, le jour de la Saint-Valentin est l’occasion d’échanger billets doux (appelés également « valentins ») et d’offrir fleurs et cadeaux.

 

Visuel : Les amoureux sarthois, carte postale, cliché Bouveret, début du XXe siècle (Archives départementales de la Sarthe, 2 Fi 2329)

Une carte postale du début du XXe siècle mettant en scène un couple d’amoureux sarthois, vêtus en habits traditionnels de monsieur et madame Quéru.  Il s’agit de personnages folkloriques souvent repris dans les cartes postales éditées en Sarthe pour illustrer les costumes locaux, à travers des saynètes humoristiques et pittoresques.            

Très répandu dans les départements de la Sarthe et de l’Orne, le patronyme Quéru est dérivé de « cœur » et signifie « homme qui a du courage ».

La Saint-Valentin, fête d’inspiration britannique, est née au XIVe siècle. Le pape Alexandre VI donne en 1496 à Valentin de Terni le titre de « patron des amoureux ». Le 14 février devient un jour où les sentiments amoureux sont mis à l’honneur. Toutefois, il faut attendre le milieu du XIXe siècle pour que cette tradition prenne véritablement son essor, notamment à travers les cartes postales.


Visuel : Hippolyte Daguet, Poèmes et poésies fugitives, Paris, Auguste Ghio, 1880 (Archives départementales de la Sarthe, BIB N 30) 

Hippolyte Daguet (1851-1943), membre de l’Académie des Poètes, publie en 1880 un recueil intitulé Poèmes et poésies fugitives, portant en sous-titre « Amour-Patrie-Liberté ».

Ce recueil renferme quelques poèmes inspirés par l’amour et les élans du cœur, aux titres éloquents tels que « À l’amour », « Plaintes d’amour », « Regrets » ou bien encore « À une jeune fille ».

Hippolyte Daguet est également l’auteur d’Épis murs (1899), de Derniers échos (1906) et Dans les jardins manceaux (1930). Ce dernier recueil regroupe des « poésies locales suivies d’un sonnet inspiré de José Maria de Heredia, intitulé Chant suprême ».


Visuel : cahier de chansons, début du XIXe s. (Archives départementales de la Sarthe, 1 J 1224).

C’est l’amour, sujet de prédilection des chansons et des poèmes, qui inspire à un auteur dont le nom nous est inconnu la romance intitulée Et pourtant, je l’aime toujours. En voici un extrait : « Je fus séduit par son sourire, je fus fixé par son esprit, ses talents fondèrent l’empire que sur moi elle prit ».

 


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