Michel d'Aillières (1923-2010)

Publication du jeudi 29 octobre

 

 

 

Découvrez le portrait de Michel d’Aillières (1923-2010), qui fut président du Conseil général de la Sarthe à deux reprises, de 1970 à 1976 et de 1979 à 1992.

 

 

   Fils de Bernard (1895-1957) et Monique d’Aillières (1900-1983), Michel d’Aillières naît à Paris en 1923. Poursuivant ses études au collège Notre-Dame de Sainte-Croix au Mans, puis au collège Saint-Paul de Mamers, il obtient son baccalauréat en 1941 et étudie ensuite à l’Ecole libre des sciences politiques à Paris. Au mois de septembre 1944, Michel d’Aillières s’engage dans l’armée, qu’il quitte en 1947 avec le grade de sous-lieutenant.

  Michel d’Aillières entre dans la vie politique lorsqu’il est élu maire de la commune de Cherreau le 15 août 1953, mandat qu’il exerce jusqu’en 1958. De 1958 à 2008, il est maire de la commune d’Aillières, devenue en 1965 Aillières-Beauvoir.

  Parmi les autres mandats exercés par Michel d’Aillières, peuvent être cités celui de conseiller général du canton de La Fresnaye (1957 à 2001), député de la Sarthe (1958 à 1977) et sénateur de la Sarthe (1977 à 1995).

 Par ailleurs, l’engagement politique de Michel d’Aillières s’exprime également au niveau international, notamment par son implication dans la construction et  coopération européenne (tout particulièrement dans le champ militaire et spatial), mais aussi au niveau de l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord). En tant que vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des forces armées du Sénat, il rencontre John Fitzgerald Kennedy en 1962 à Washington.

   Michel d’Aillières est décédé le 31 octobre 2010 dans la commune d’Aillières-Beauvoir, à l’âge de 83 ans. L’histoire des Caillard d’Aillières témoigne de la continuité de la présence d’une famille sur un territoire et d’une permanence dans ses engagements locaux et nationaux, militaires, politiques ou religieux, de l’Ancien Régime à la période contemporaine.

 


 

  Dans la deuxième photographie, Michel d’Aillières accompagné par Jean-Marie Geveaux et Dominique Le Mèner, à l’occasion d’un comice agricole en 1989 ou 1990.

 Destinés à promouvoir l’agriculture et encourager les innovations techniques, les comices sont nés dans les années 1830. Ils rassemblent régulièrement les propriétaires et fermiers d’un canton afin de promouvoir l’agriculture, les techniques de production ou les outils employés. C’est en même temps un lieu d’exposition pour le public, rural ou citadin, qui découvre notamment la production agricole locale, des animaux, des machines ou bien encore le savoir-faire des artisans.

 


 

 

    Michel d’Aillières préside le Conseil général au moment du vote de la loi du 2 mars 1982. Cette loi relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions, est également appelée loi Defferre, du nom du ministre de l'Intérieur et de la décentralisation.

    Le document présenté ci-contre est un extrait de la convention signée entre le Préfet Paul Bernard (1934), représentant l’État, et le président du Conseil général, Michel d’Aillières. Par cette convention, le pouvoir exécutif du préfet est transféré au président du conseil général. Désormais, le Département devient une collectivité locale de plein exercice.

    À la tête de l’administration départementale, le président du conseil général, élu au suffrage universel direct, préside l’assemblée départementale, prépare et exécute les budgets et les délibérations, notamment dans les domaines suivants : routes départementales, politique sociale et collèges.

 


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