Jacques Langlais (1810-1866)

Publication du 13 août 2020

Découvrez le portrait de Jacques Langlais, avocat, président du Conseil général de la Sarthe de 1852 à 1857 et ministre des Finances de l’empereur Maximilien du Mexique, à travers ces 3 documents conservés aux Archives départementales de la Sarthe !

 

Jacques Langlais est né à Mamers le 27 février 1810, dans une famille de tisserands. Il est passionné par la théologie et exerce la fonction de professeur de rhétorique au collège de Mamers. En 1833, Jacques Langlais part à Paris étudier le droit. Il devient avocat en 1837, écrit des articles religieux et fait paraître en 1839 une brochure intitulée Question des sucres considérée dans ses rapports avec le commerce, l’agriculture et la navigation.

Jacques Langlais est député de la Sarthe de 1848 à 1857, conseiller général de la Sarthe de 1852 à 1861. En 1857, il entre au Conseil d’État et part en 1865 pour le Mexique, où il devient ministre des Finances de l’empereur Maximilien du Mexique (1832-1867). Cinq mois après son arrivée dans le pays, il décède à Mexico le 23 février 1866, à l’âge de 55 ans.


  • Nomination de Jacques Langlais comme président du Conseil général, 12 août 1854  

Il préside le Conseil général de la Sarthe de 1852 à 1860. Sous le Second Empire, en vertu de la loi du 1er juillet 1852, Napoléon III nomme le président, les vice-présidents et les secrétaires du Conseil général. Dans cette lettre, le préfet de la Sarthe Auguste Pron (en poste de juillet 1852 à juillet 1857) annonce à Jacques Langlais qu’il est nommé président du Conseil général pour la session ordinaire de 1854. L’année précédente, le 14 août 1853, Auguste Pron écrivait au même : « L’excellent concours que vous avez prêté à mon administration l’année dernière me faisait un devoir de vous proposer de nouveau au choix de Sa Majesté ; je me félicite, Monsieur, que mes sympathies personnelles aient été ratifiées par le chef de l’État ».


  • Lettre de Jacques Langlais à son fils Eugène, 27 juillet 1863

Le 23 juillet 1863, Jacques Langlais écrit à son fils Eugène, né de son union avec la poétesse Hyacinthe Valmore (dite Ondine Valmore, 1821-1853, fille de la poétesse Marceline Desbordes-Valmore) : « Ta lettre m’a fait grand plaisir. Elle est remplie de bons sentiments pour moi, et ensuite elle a le mérite d’être bien écrite. Je vois que tu profites, sous tous les rapports, de la bonne d’éducation que tu reçois. Je t’engage à continuer ; c’est la plus grande preuve d’affection que tu puisses me donner. Je suis très reconnaissant des vœux que tu m’as exprimés ; je crois à leur sincérité ; et je souhaite de mon côté, que tu sois toujours un bon petit garçon, pour que je continue à bien t’aimer. Je t’embrasse de tout mon cœur, mon cher Eugène. J. Langlais ».

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